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Le grand "?"
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9 juillet 2005

L'homme qui attend

Une petite histoire que j'ai écrite suite à un rendez-vous amoureux qui à mal finit.

A grenoble en centre ville, il y a la place grenette. Reservée aux piétons, on y trouve comme principale activité des foules : La Fnac. J'y est moi même passé de très bon moment, dans mon enfance, a lire des BDs debout entre deux rayons, à attrapper des torticolis ou des crampes, et rêvant d'être un autre homme aux pouvoirs extraordinaire.
Voler, courir à la vitesse de la lumière, ou tout simplement controler le feu ou l'eau, m'on toujours obnibulé. et chaque fois que je lisais, je rentrais dans un monde ou tout devenait possible. Jusqu'à mes vingts ans, je ne jurais que par ce centre litterraire, et j'en oubliais les autres commerces alentours ainsi que la grande eglise qui faisait face a ce grand magasin.
Ce jour la, j'avais justement rendez vous dans un bar avoisinant, au bar Navet, pour être précis. Le lieu, qui autrefois se nommait bar Nabé, en référence à son ancien propriétaire, avait vu son enseigne se dégrader au fil du temps et son "B" se changer en "V", un peu comme le grec à transformer son ancien Béta en Vita. le nouveau propriétaire, avait changé l'enseigne et corrigé ce qu'il croyait être une faute d'orthographe.
Elle comme à l'accoutumé était à l'heure, et moi une fois de plus en retard. J'avais du rendre un service a un ami avant de venir et cela avait pris plus de temps que prevu. Maintenant quand j'y repense, peut être etait ce moi qui avais peur de venir ou mon ami qui avait eu vent de mon rendez-vous galant mais l'un denous avait ralenti l'autre.
Elle contemplait les peintres dans la rue, et ne fit même pas attention à mon arrivée. ne sachant que faire ou que dire, je me posais à coté d'elle légèremenbt en retrait pour ne pas la pertuber dans son observation, et regardait à mon tour le peintre. ce qui me surpris en premier lieu, furent ses vêtements, car au mois d'octobre,en Isère, il fait assez friscet, mais lui ne semblait pas s'en soucier, peignant en T-shirt à manches courtes. Maintenant que j'y repense, peut être est ce plus pour eviter de tacher ses vêtements qu'il s'habillait ainsi, qui sait ? je remarquai ensuite qu'il ne peignait pas au pinceau comme je l'imaginaismais possédait un petit objet pointu en fer. Je m'exclamais alors: " Au scalped !? Il peint au scalped", d'une voix plus forte que je ne l'avais voulu. ma réaction fit tourner la tête à mon amie, qui me reconnut et me sourit.
"Bonjour julien, ca va ? me dit elle en m'enbrassant sur la joue.
-Oui et toi ? lui repondis je en l'imitant.
-Bien merci, mais j'ai un peu froid. On vas au bar ?
-Bien sûr désolé pour le retard.
-Oh, ce n'est rien, ça arrive à tout le monde.
-Mais pas à toi."
Elle me sourit pour toute réponse, et nous entrâmes dans le bar. Nous discutâmes de nombreuses heures évoquant, la rentrée scolaire, le permis, les amis bein sûr, amis aussi l'asie, car elle m'avait transmis son amour pour ce continant, qu'elle aimait particulièrement. Elle détestait grenoble et ne voulait pas qu'une seule chose partir au plus vite et le plus loin. Ce qu'elle devait faire l'année suivante comme je l'apprsi à ce moment là.
la nuit tomba et je dus partir, elle aussi avait un autre rendez vous avec une amie pour aller au cinéma. je lui proposais de la raccompagner, ce qu'elle ne refusa pas. L'appartement n'étais guère éloigné et les ruelles éclairées, il n'y avait donc pas de risque de rencontres inopportunes, mais je voulais profiter de mes derniers avec elle pour lui demander une chose importante à mon coeur :
"Dis moi Madeleine, connais tu la théorie des univers parallèles ? L'approche me semblait peu banal, bien que un peu inapproprié au moment et à l'endroit. Mais j'avais répété de nombreuses fois cette scène dans ma tête et je ne voulais pas gacher cette chance qui s'offrait à moi.
- Oui un peu, comme le multivers, c'est ça ?
-Oui ... enfin, je voulais surtout savoir c'était dans cet univers ou dans un autre que tu accpterais de sortir avec moi ?"
Elle pencha la tête souria et déclara :
" Dans un autre , julien je suis désolée.
- Ce n'est pas grave, je m'enfermerai dans un laboratoire pedant 40 ans pour metrre au point un appareil qui permet de changer d'univers." Lui repondis je, en souriant et feignat de de ne pas m'apercevoir de la déchirure qui venais pris place dans mon coeur. Nous rigolâmes puis nous embrassames et je la laissa sur le perron de l'immeuble.
Au premier virage qui me cacha à sa vue, j'hurlais alors un cri de rage ou de desespoir. Je ne me souviens plus de mes sentiments du moment.

 

Je n'eus alors plus aucune nouvelle d'elle durant tout l'hiver. Sans doute mon comportement lui avait il déplu. Enfin, surtout mon cri final.
Jusqu'à il y'a 2 jours, je n'esperais plus rien d'elle. Alors vous comprendrez ma surprise, lorsque mon téléphone mobile sonna en indiquant son numéro d'appel. C'était un texto me demandant de la rejoindre dans le même bar que précédemment, rien d'autre.
Voila pourquoi, j'attend maintenant dans ce bar, cette fois ci je ne suis pas en retard, mëme bien en avance. Je l'imagine marchant dans la rue, cheveux au vents, avec son sac sous le bras. La vola qui entre d'ailleurs.
" Salut julien ! je vois que tu as eu mon message.
- Oui oui. ca m'as un peu surpris mais bon . Ca va sinon ?
- Oui ca va merci. Et toi ?
- Oui oui. Tu prend quelque chose ?
- Non merci ca ira."
Après ces échanges de formalitées son visage s'assombrit.
"Ecoute julien, si je t'ai "convoqué" après ce silence, ce n'est pas pour te dire que j'ai changé mes sentiments envers toi, je suis désolée."
Légère deception sur mon visage.
" En fait, je ne sais pas trop par ou commencer.
- essai par le début, c'est pas mal en général.
- Ok !Alors voila, il y a quelques jours de cela, je suis descendu de chez moi, pour aller voir une amie. Tu sais celle qui habite pas loin ?
-Oui oui je me souviens que tu en as une qui habite à quelques pâtés de maisons d'ici. C'est marqué au fer rouge dans ma mémoire, avec un autre souvenir, répondis je avec un sourire narquois.
Elle fit la moue.
- Hum ... enfin le sujet n'est pas là. En fait en marchant je suis passé près des terrasses du bar Notre Dame.
- Ah oui, je le connais. celui en face de la grande église ? J'aime bien m'y rendre, il est sympa, l'ambiance agréable et le patron amusant.
- Justement je t'y ai vu.
- ah ouais ? Pourquoi tu m'as pas dit bonjour en passant ?
- Ben justement, tétais avec un autre homme: Brun, yeux verts, habillé en gris, plus que toi apparement. J'ai même cru que c'était ton père, et j'ai pas voulu te déranger.
Froncement de sourcil de ma part, elle ne connait pas mon père, mais celui ci ne correspond pas à la description qu'elle m'en faisait.
- Et puis j'ai remarqué sur la table, que vous aviez mis les verres au bords, et toi tu avais les mains comme ceci.
Elle réunit ses doigts dans le prolongement de ses mains, parfaitement droit et fit toucher l'auriculaire avec le dessus de la table, comme les marseillais font pour donner la longueur des poissons qu'ils ont pêché et qui souvent dépasse la réalité.
Et à l'intérieur de l'espace de tes 2 mains, j'ai vu des batiments et des personnages miniatures aux couleurs et motifs de la table, s'animé, prendre vie, comme des marionettes, mais sans fils. c'est cela qui m'as le plus surpris et fait m'arrêter. Je vous ai regardé de loin et j'ai crus comprendre que vous parliez de braquer une banque ?

 

Tou d'un coup, tout mes muscles se décontractèrent, mes yeux se se mirent à pleurer, ma machoire à pendre et à baver. Je m'affaissez sur mon siège et libérez, mon urine dans mon pantalon, pire mon sphincter anal lacha prise. Rapidement une odeur nauséabonde se répandit dans la salle, et les regards convergèrent vers notre table ou Madeleine me regarde surprise, sans comprendre.
Je chutais de ma chaise, mais sans éprouver de douleur, celle ci n'existit deja plus pour moi. Mon corps s'etant vidé de tous fluides organique, avait liquéfié mes os qui se sont déja évaporé. Il ne reste donc sur le sol que ma peau vide de toutes substances, comme une combinaison de plongée sous marine sans plongeur à l'intérieur, affalé sur le sol, dans mes vêtements. Rapidement celle ci ce mit à se rassembler pour former une boule compacte de chair humaine qui s'élève dans les airs et brille d'une lumière éblouissante.
Ce que Madeleine vit alors devait la marquer pour toujours.
J'apparu dans cette lumière, nu avec mon ancien corps retrouvé.
" n'ai pas peur madeleine ! Je vais tout t'expliquer, ce qui se passe. Je suis skysophrène vois tu ? c'est a dire que j'ai deux personnalité. C'est cas pathologique assez courant. Le plus célèbre cas doit être M dr Jekill et Mister Hide. Tu connais le livre non ?
- O ... Oui, begaya t'elle en scrutant des yeux l'espace blanc qui nous entourait.
- Ne craint rien, tu es ici dans une sorte d' "Univers parallèles", essayais je de la rassurer. le problème de mon dédoublement de personnalitée, c'est qu'il est un cas unique en son genre. J'ai beaucoup cherché dans les livres de la bibliothèque ou l'on s'est rencontré. Nul n'en fait mention. Le julien que tu connais, est un homme ordinaire, mais celui que tu as vu l'autre jour à la terrasse du bar, était mon autre "moi". C'est lui qui possede les pouvoirs qui nous maintiennent dans cet espace, et qui a fait fondre mon corps. Il a paniqué lorsque tu as relaté son entrevu avec son commanditaire. Il as eu peur que tu nous dénonce: Il est mauvais mais lâche.
- Ah ? et pour la banque ? interrogea t'elle.
- Tu as vu juste, il projette bien de l'attaquer, mais j'ignore laquelle, et quand. Si cela peut te rassurer, je ne suis pas pour, et nous nous sommes beaucoup bagarré à ce sujet...
- Vas tu agir contre lui ? coupa t'elle
- Comment le pourrais je ? Il a des pouvoirs et des dons que je n'ai pas !
- Qui veut peut ! Utilise l'instant présent et le fait qu'il te prête tes pouvoirs pour le vaincre."

 

Il y eut alors un grand bruit, puis j'explosa à ses yeux. En réalité, je luttez avec mon double, qui revenu de ses peurs, cherchez à me vaincre. Nous êtions de force égale, mais cette fois ci, les pouvoirs étaient de mon côté. Comme je ne les maîtrisais pas encore, j'optais pour ne pas les utiliser et notre combat se r2suma à un simple corps à corps.
Lorsque la bataille fut fini, je me réveillai dans le bar, entouré de gens au regards incrédules et avec mon double fraichement débarquer dans cette réalité. Nu lui aussi. Mes vêtements trainaient au sol. Madeleine nous observa tour à tour, cherchant à savoir qui est qui, avant de demander à mon autre moi, si il etait bien celui qui voulait attaquer la banque. ce a quoi il acquiesca.
Ils s'embrassèrent.

 

depuis ce jour là, je ne suis plus un malade psychocomatique et j'ai appris à maîtriser mes pouvoirs. Mais depuis ce jour là j'attend qu'elle revienne, ou que lui franchisse la porte du bar, pour recupérer ses povoirs que je ne veux pas. Mais je sens que je vais attendre encore longtemps, les journaux font état d'un nouveau cambriolage en asie, perpetré par un couple de français semble t'il.

 

FIN

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Commentaires
J
Je gamberge pas, mais j'ai une grande verge nuance !!
B
il faut du temps pour la lire, ça y est je l'est pris !<br /> sympathique en effet, je savais pas que tu gemberger com ça ;-)<br /> @+
J
Ben merci, ca me fait plaisir que ca vous plaise !!!
P
Merci pour ce moment très agréable que je viens de passer... :-*
J
J'ai tout lu avec attention :-). Je t'en reparlerai :-).
Le grand "?"
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