L'homme qui attend
Une petite histoire que j'ai écrite suite à un rendez-vous amoureux qui à mal finit.
A grenoble en centre ville, il y a la place grenette. Reservée aux
piétons, on y trouve comme principale activité des foules : La Fnac.
J'y est moi même passé de très bon moment, dans mon enfance, a lire des
BDs debout entre deux rayons, à attrapper des torticolis ou des
crampes, et rêvant d'être un autre homme aux pouvoirs extraordinaire.
Voler,
courir à la vitesse de la lumière, ou tout simplement controler le feu
ou l'eau, m'on toujours obnibulé. et chaque fois que je lisais, je
rentrais dans un monde ou tout devenait possible. Jusqu'à mes vingts
ans, je ne jurais que par ce centre litterraire, et j'en oubliais les
autres commerces alentours ainsi que la grande eglise qui faisait face
a ce grand magasin.
Ce jour la, j'avais justement rendez vous dans
un bar avoisinant, au bar Navet, pour être précis. Le lieu, qui
autrefois se nommait bar Nabé, en référence à son ancien propriétaire,
avait vu son enseigne se dégrader au fil du temps et son "B" se changer
en "V", un peu comme le grec à transformer son ancien Béta en Vita. le
nouveau propriétaire, avait changé l'enseigne et corrigé ce qu'il
croyait être une faute d'orthographe.
Elle comme à l'accoutumé était
à l'heure, et moi une fois de plus en retard. J'avais du rendre un
service a un ami avant de venir et cela avait pris plus de temps que
prevu. Maintenant quand j'y repense, peut être etait ce moi qui avais
peur de venir ou mon ami qui avait eu vent de mon rendez-vous galant
mais l'un denous avait ralenti l'autre.
Elle contemplait les
peintres dans la rue, et ne fit même pas attention à mon arrivée. ne
sachant que faire ou que dire, je me posais à coté d'elle légèremenbt
en retrait pour ne pas la pertuber dans son observation, et regardait à
mon tour le peintre. ce qui me surpris en premier lieu, furent ses
vêtements, car au mois d'octobre,en Isère, il fait assez friscet, mais
lui ne semblait pas s'en soucier, peignant en T-shirt à manches
courtes. Maintenant que j'y repense, peut être est ce plus pour eviter
de tacher ses vêtements qu'il s'habillait ainsi, qui sait ? je
remarquai ensuite qu'il ne peignait pas au pinceau comme je
l'imaginaismais possédait un petit objet pointu en fer. Je m'exclamais
alors: " Au scalped !? Il peint au scalped", d'une voix plus forte que
je ne l'avais voulu. ma réaction fit tourner la tête à mon amie, qui me
reconnut et me sourit.
"Bonjour julien, ca va ? me dit elle en m'enbrassant sur la joue.
-Oui et toi ? lui repondis je en l'imitant.
-Bien merci, mais j'ai un peu froid. On vas au bar ?
-Bien sûr désolé pour le retard.
-Oh, ce n'est rien, ça arrive à tout le monde.
-Mais pas à toi."
Elle
me sourit pour toute réponse, et nous entrâmes dans le bar. Nous
discutâmes de nombreuses heures évoquant, la rentrée scolaire, le
permis, les amis bein sûr, amis aussi l'asie, car elle m'avait transmis
son amour pour ce continant, qu'elle aimait particulièrement. Elle
détestait grenoble et ne voulait pas qu'une seule chose partir au plus
vite et le plus loin. Ce qu'elle devait faire l'année suivante comme je
l'apprsi à ce moment là.
la nuit tomba et je dus partir, elle aussi
avait un autre rendez vous avec une amie pour aller au cinéma. je lui
proposais de la raccompagner, ce qu'elle ne refusa pas. L'appartement
n'étais guère éloigné et les ruelles éclairées, il n'y avait donc pas
de risque de rencontres inopportunes, mais je voulais profiter de mes
derniers avec elle pour lui demander une chose importante à mon coeur :
"Dis
moi Madeleine, connais tu la théorie des univers parallèles ?
L'approche me semblait peu banal, bien que un peu inapproprié au moment
et à l'endroit. Mais j'avais répété de nombreuses fois cette scène dans
ma tête et je ne voulais pas gacher cette chance qui s'offrait à moi.
- Oui un peu, comme le multivers, c'est ça ?
-Oui ... enfin, je voulais surtout savoir c'était dans cet univers ou dans un autre que tu accpterais de sortir avec moi ?"
Elle pencha la tête souria et déclara :
" Dans un autre , julien je suis désolée.
-
Ce n'est pas grave, je m'enfermerai dans un laboratoire pedant 40 ans
pour metrre au point un appareil qui permet de changer d'univers." Lui
repondis je, en souriant et feignat de de ne pas m'apercevoir de la
déchirure qui venais pris place dans mon coeur. Nous rigolâmes puis
nous embrassames et je la laissa sur le perron de l'immeuble.
Au
premier virage qui me cacha à sa vue, j'hurlais alors un cri de rage ou
de desespoir. Je ne me souviens plus de mes sentiments du moment.
Je n'eus alors plus aucune nouvelle d'elle durant tout l'hiver. Sans
doute mon comportement lui avait il déplu. Enfin, surtout mon cri final.
Jusqu'à
il y'a 2 jours, je n'esperais plus rien d'elle. Alors vous comprendrez
ma surprise, lorsque mon téléphone mobile sonna en indiquant son numéro
d'appel. C'était un texto me demandant de la rejoindre dans le même bar
que précédemment, rien d'autre.
Voila pourquoi, j'attend maintenant
dans ce bar, cette fois ci je ne suis pas en retard, mëme bien en
avance. Je l'imagine marchant dans la rue, cheveux au vents, avec son
sac sous le bras. La vola qui entre d'ailleurs.
" Salut julien ! je vois que tu as eu mon message.
- Oui oui. ca m'as un peu surpris mais bon . Ca va sinon ?
- Oui ca va merci. Et toi ?
- Oui oui. Tu prend quelque chose ?
- Non merci ca ira."
Après ces échanges de formalitées son visage s'assombrit.
"Ecoute
julien, si je t'ai "convoqué" après ce silence, ce n'est pas pour te
dire que j'ai changé mes sentiments envers toi, je suis désolée."
Légère deception sur mon visage.
" En fait, je ne sais pas trop par ou commencer.
- essai par le début, c'est pas mal en général.
-
Ok !Alors voila, il y a quelques jours de cela, je suis descendu de
chez moi, pour aller voir une amie. Tu sais celle qui habite pas loin ?
-Oui
oui je me souviens que tu en as une qui habite à quelques pâtés de
maisons d'ici. C'est marqué au fer rouge dans ma mémoire, avec un autre
souvenir, répondis je avec un sourire narquois.
Elle fit la moue.
- Hum ... enfin le sujet n'est pas là. En fait en marchant je suis passé près des terrasses du bar Notre Dame.
-
Ah oui, je le connais. celui en face de la grande église ? J'aime bien
m'y rendre, il est sympa, l'ambiance agréable et le patron amusant.
- Justement je t'y ai vu.
- ah ouais ? Pourquoi tu m'as pas dit bonjour en passant ?
-
Ben justement, tétais avec un autre homme: Brun, yeux verts, habillé en
gris, plus que toi apparement. J'ai même cru que c'était ton père, et
j'ai pas voulu te déranger.
Froncement de sourcil de ma part, elle
ne connait pas mon père, mais celui ci ne correspond pas à la
description qu'elle m'en faisait.
- Et puis j'ai remarqué sur la table, que vous aviez mis les verres au bords, et toi tu avais les mains comme ceci.
Elle
réunit ses doigts dans le prolongement de ses mains, parfaitement droit
et fit toucher l'auriculaire avec le dessus de la table, comme les
marseillais font pour donner la longueur des poissons qu'ils ont pêché
et qui souvent dépasse la réalité.
Et à l'intérieur de l'espace de
tes 2 mains, j'ai vu des batiments et des personnages miniatures aux
couleurs et motifs de la table, s'animé, prendre vie, comme des
marionettes, mais sans fils. c'est cela qui m'as le plus surpris et
fait m'arrêter. Je vous ai regardé de loin et j'ai crus comprendre que
vous parliez de braquer une banque ?
Tou d'un coup, tout mes muscles se décontractèrent, mes yeux se se
mirent à pleurer, ma machoire à pendre et à baver. Je m'affaissez sur
mon siège et libérez, mon urine dans mon pantalon, pire mon sphincter
anal lacha prise. Rapidement une odeur nauséabonde se répandit dans la
salle, et les regards convergèrent vers notre table ou Madeleine me
regarde surprise, sans comprendre.
Je chutais de ma chaise, mais
sans éprouver de douleur, celle ci n'existit deja plus pour moi. Mon
corps s'etant vidé de tous fluides organique, avait liquéfié mes os qui
se sont déja évaporé. Il ne reste donc sur le sol que ma peau vide de
toutes substances, comme une combinaison de plongée sous marine sans
plongeur à l'intérieur, affalé sur le sol, dans mes vêtements.
Rapidement celle ci ce mit à se rassembler pour former une boule
compacte de chair humaine qui s'élève dans les airs et brille d'une
lumière éblouissante.
Ce que Madeleine vit alors devait la marquer pour toujours.
J'apparu dans cette lumière, nu avec mon ancien corps retrouvé.
"
n'ai pas peur madeleine ! Je vais tout t'expliquer, ce qui se passe. Je
suis skysophrène vois tu ? c'est a dire que j'ai deux personnalité.
C'est cas pathologique assez courant. Le plus célèbre cas doit être M
dr Jekill et Mister Hide. Tu connais le livre non ?
- O ... Oui, begaya t'elle en scrutant des yeux l'espace blanc qui nous entourait.
-
Ne craint rien, tu es ici dans une sorte d' "Univers parallèles",
essayais je de la rassurer. le problème de mon dédoublement de
personnalitée, c'est qu'il est un cas unique en son genre. J'ai
beaucoup cherché dans les livres de la bibliothèque ou l'on s'est
rencontré. Nul n'en fait mention. Le julien que tu connais, est un
homme ordinaire, mais celui que tu as vu l'autre jour à la terrasse du
bar, était mon autre "moi". C'est lui qui possede les pouvoirs qui nous
maintiennent dans cet espace, et qui a fait fondre mon corps. Il a
paniqué lorsque tu as relaté son entrevu avec son commanditaire. Il as
eu peur que tu nous dénonce: Il est mauvais mais lâche.
- Ah ? et pour la banque ? interrogea t'elle.
-
Tu as vu juste, il projette bien de l'attaquer, mais j'ignore laquelle,
et quand. Si cela peut te rassurer, je ne suis pas pour, et nous nous
sommes beaucoup bagarré à ce sujet...
- Vas tu agir contre lui ? coupa t'elle
- Comment le pourrais je ? Il a des pouvoirs et des dons que je n'ai pas !
- Qui veut peut ! Utilise l'instant présent et le fait qu'il te prête tes pouvoirs pour le vaincre."
Il y eut alors un grand bruit, puis j'explosa à ses yeux. En
réalité, je luttez avec mon double, qui revenu de ses peurs, cherchez à
me vaincre. Nous êtions de force égale, mais cette fois ci, les
pouvoirs étaient de mon côté. Comme je ne les maîtrisais pas encore,
j'optais pour ne pas les utiliser et notre combat se r2suma à un simple
corps à corps.
Lorsque la bataille fut fini, je me réveillai dans le
bar, entouré de gens au regards incrédules et avec mon double
fraichement débarquer dans cette réalité. Nu lui aussi. Mes vêtements
trainaient au sol. Madeleine nous observa tour à tour, cherchant à
savoir qui est qui, avant de demander à mon autre moi, si il etait bien
celui qui voulait attaquer la banque. ce a quoi il acquiesca.
Ils s'embrassèrent.
depuis ce jour là, je ne suis plus un malade psychocomatique et j'ai appris à maîtriser mes pouvoirs. Mais depuis ce jour là j'attend qu'elle revienne, ou que lui franchisse la porte du bar, pour recupérer ses povoirs que je ne veux pas. Mais je sens que je vais attendre encore longtemps, les journaux font état d'un nouveau cambriolage en asie, perpetré par un couple de français semble t'il.
FIN